Comment transformer l’une des expériences les plus banales en divertissement ? Dans la série de réalité sous forme de faux documentaire « Jury Duty » d’Amazon Freevee, les co-créateurs Lee Eisenberg et Gene Stupnitsky (les scénaristes derrière « Good Boys ») tentent de faire exactement cela avec une prémisse simpliste semblable aux émissions de farces d’antan comme « Punk’d », mais avec une touche étonnamment charmante.

L’histoire

Le monsieur tout-le-monde basé à Los Angeles, Ronald Gladden, se présente au tribunal supérieur de Huntington Park pour accomplir son devoir civique en tant que juré potentiel. Il rencontre quelques étrangers excentriques, tous en attente d’être sélectionnés pour siéger lors d’un procès, dont l’acteur James Marsden (jouant son propre rôle). Ce dernier en fait des tonnes et se montre ultra arrogant. Gladden est conscient des caméras autour de lui, pensant participer à une série documentaire pour la télévision publique. À l’insu de Gladden, tout son entourage, y compris le juge, le huissier, les avocats et les autres jurés, sont tous des acteurs professionnels. Même le procès lui-même est faux.

Gladden est isolé dans un hôtel avec ses collègues jurés, sans aucune connexion avec le monde extérieur pendant trois semaines. Il est également chargé de la responsabilité de président du jury. Comme prévu, la folie s’ensuit lorsque Gladden réalise que ce n’est pas un simple procès ordinaire.

Un humour bienveillant

La comédie provient presque entièrement des réactions naturelles de Gladden alors que le procès et les tâches tout au long de l’isolement deviennent de plus en plus extravagants. Gladden se lance dans le processus du procès de trois semaines, se liant d’amitié avec ses collègues jurés, quelles que soient leurs particularités. Plus les responsabilités de Gladden augmentent à mesure que le procès avance, plus il apprend à connaître les jurés qui l’entourent. Il se lie d’amitié avec eux et les aide par pure gentillesse. Il aide James Marsden à répéter ses répliques pour une audition, se lie d’amitié avec un fan introverti de gadgets et l’aide à sortir de sa coquille, et agit comme entremetteur pour un vierge ayant des problèmes de petite amie qui veut flirter avec un autre juré qui a des sentiments pour lui.

Chaque point de l’intrigue pendant le procès, y compris les moments de comédie physique, les paparazzis montés, les erreurs de preuves vidéo et les sorties de terrain déraillées, est minutieusement planifié. Alors qu’une équipe de contrôle des caméras dirigée par le réalisateur Jake Szymanski (« Mike and Dave Need Wedding Dates ») se cache dans une salle à proximité, l’équipe trouve un bon équilibre entre déstabiliser Gladden et ne jamais le positionner comme la cible de la blague. Aucune malveillance méchante ne lui est jamais dirigée par qui que ce soit, car il rit souvent des légères bêtises lancées dans sa direction. Plus le procès avance, moins le style ressemble à celui d’une émission de farces, et plus il devient semblable à une sitcom de bureau de NBC mettant en scène des jurés excentriques. Gladden pourrait tout aussi bien être du type John Krasinski ou Adam Scott, le point de référence sérieux qui essaie de faire de son mieux dans chaque situation absurde dans laquelle il se trouve.

Verdict

Une réussite pure et dure! Vous verrez, vous rirez du début à la fin, tant l’humour est potache et déjanté. Il rappelle vraiment The Office, et ça fait du bien. A consommer sans aucune modération !

A voir actuellement sur Prime Video.

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