Le 5 juin prochain, Netflix dévoilera « Sous la Seine », le nouveau blockbuster (à la dent de la mer et the Meg) réalisé par Xavier Gens. Ce film, très attendu par les abonnés de la plateforme, promet de transformer la capitale française en un véritable champ de bataille aquatique. Avec une intrigue où une scientifique et un policier traquent un requin dans les eaux troubles de la Seine, le film arrive à un moment particulièrement symbolique : à quelques jours des Jeux Olympiques de Paris, où des épreuves de natation auront lieu dans ce même fleuve.

Une sortie attendue malgré la polémique

« Sous la Seine » a déjà fait couler beaucoup d’encre, non seulement pour son concept audacieux – un requin dans la Seine en plein Paris – mais aussi à cause d’une controverse qui l’entoure. Le réalisateur Vincent Dietschy a accusé Netflix et les producteurs du film d’avoir plagié son projet de 2011 intitulé « Silure », où une policière de la brigade fluviale de Paris affronte un gigantesque silure. Selon Dietschy, les similitudes entre les deux scénarios sont trop nombreuses pour être une simple coïncidence. Cependant, Edouard Duprey, l’un des producteurs de « Sous la Seine », réfute ces accusations, affirmant que le concept d’un film de monstre marin dans une ville n’est pas nouveau.

Un timing exceptionnel

Malgré ces accusations de plagiat, « Sous la Seine » sortira comme prévu le 5 juin. Ce timing est particulièrement remarquable, car il coïncide avec les préparatifs des Jeux Olympiques de Paris 2024, où des athlètes nageront pour de vrai dans la Seine. Pour rassurer le public sur la qualité de l’eau, le président Emmanuel Macron, la maire de Paris Anne Hidalgo, et d’autres personnalités politiques ont promis de se baigner dans le fleuve le 23 juin, démontrant ainsi que la Seine est prête à accueillir des nageurs en toute sécurité.

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Un blockbuster à la française

Dans « Sous la Seine », Bérénice Bejo incarne une scientifique qui, aux côtés d’une jeune militante écologiste, découvre qu’un requin géant rôde dans les profondeurs de la Seine. Elles alertent la police fluviale et la maire de Paris, déclenchant une course contre la montre pour empêcher un massacre lors des championnats du monde de triathlon. Nassim Lyes joue le capitaine de la brigade fluviale, chargé de neutraliser la menace.

Le film, dont la bande-annonce a déjà été visionnée plus de 1,6 million de fois sur YouTube, promet d’offrir des moments de suspense et d’action, tout en jouant sur les peurs et l’excitation que suscitent les requins, un thème populaire dans le cinéma.

Réalisme et fiction se rencontrent

La sortie de « Sous la Seine » à quelques semaines des JO de Paris ajoute une couche de réalisme à la fiction. Alors que les autorités promettent une Seine propre pour les compétitions olympiques et pour les Parisiens dès l’été 2025, des doutes persistent sur la qualité de l’eau. Une enquête de l’ONG Surfrider a révélé que la Seine présente encore des niveaux préoccupants de bactéries après de fortes pluies.

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Conclusion

« Sous la Seine » s’annonce comme un événement cinématographique majeur de cet été, combinant une intrigue captivante avec un contexte actuel et pertinent. Malgré les accusations de plagiat, le film de Xavier Gens sortira comme prévu, offrant aux spectateurs une aventure palpitante qui résonne avec l’actualité parisienne et olympique.

Préparez-vous à plonger dans l’action le 5 juin sur Netflix.

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